Theodore SloanWarlock - Level 1 Age : 34 ans Date de naissance : 10 Novembre
Métier : Membre d'un Gang / Taulard Résidence : Prison de la Nouvelle Orléans Côté coeur : Lizbeth sa petite soeur et lui-même Pouvoirs : Créer des explosions.
Arrivé(e) le : 23/10/2018 Messages : 44
Avatar : Ed Skrein
| Theodore Sloan Jeu 25 Oct - 11:15 | |
| Theodore Sloan | Age : 34 ans Date & lieu de naissance : 10 Novembre 1984 ; Nouvelle Orléans
Métier : Membre d'un gang / Taulard Classe Sociale : Pauvre Orientation sexuelle : Hétérosexuel Situation amoureuse : Célibataire
Avatar : Ed Skrein Crédits : Tumblr
Caractère & PhysiqueCeux qui ne le connaissent pas qualifieraient Theodore de très versatile, lunatique même. Il peut tantôt apparaitre très calme, plaisantin, détendu et la seconde d'après vous sauter à la gorge sans crier gare. Mais c'est mal le connaitre de croire que Theodore puisse être agréable d'une manière ou d'une autre. S'il parait calme et détendu, c'est simplement parce qu'il n'en a rien de faire de rien ni personne. Il n'y a que deux chose qui compte pour Theodore Sloan : Lui-même et sa petite soeur. Il prend tout le reste à la rigolade. Il se fiche bien des amis, des alliances, des promesses, des rancoeurs. Tant que ça n'implique pas sa petite soeur. Il est obsédé par Lizbeth. S'il aime l'argent, c'est pour avoir le plaisir d'offrir à sa soeur tout ce dont elle désire et ayant grandit à l'école de la rue avec un criminel de père comme mentor, le crime est son seul domaine d'expertise. Sa notion de morale est inexistante, pour lui il n'y a pas de bien ou de mal, il y a sa soeur et les autres. Son détachement de tout et de tout le monde fait de lui un très bon menteur et manipulateur sans scrupules. Ses yeux bleux font contraste avec son visage anguleux et son crâne rasé et on pourrait presque croire y voir des émotions à travers, mais ces émotions n'ont qu'une cible : Lizbeth Sloan. S'il a constamment un petit sourire en coin, c'est parce qu'elle ne quitte jamais son esprit et qu'il aime fantasmer de la belle vie qu'elle mène alors que lui équilibre la balance en plongeant dans les pires bas fonds qu'il existe. Bien qu'ils partagent les mêmes parents et les mêmes yeux bleux, Lizbeth et Theodore sont l'opposé l'un de l'autre. Là où elle revêtit des allures de jeune femme pure et angélique cachant des sombres pulsions, Theodore pue la violence, le crime et la noirceur. Ce qu'il cache lui, sont les sentiments puissants et inébranlables qu'il a pour sa petite soeur, un accès direct à un coeur que beaucoup diront n'existe pas. |
PouvoirsRapport de la consultation à la prison de la Nouvelle Orléans - Détenu n°436 : Theodore Sloan
"Une explosion est la transformation rapide d'un ou plusieurs matériaux en une autre matière ayant un volume plus grand, généralement sous forme de gaz. Plus cette transformation s'effectue rapidement, plus la matière résultante se trouve en surpression ; en se détendant jusqu'à l'équilibre avec la pression atmosphérique, elle crée un souffle déflagrant ou détonant, selon sa vitesse, et une émission de bruit."
Theodore Sloan est capable de déclancher ce genre de réaction peu importe l'élément en question. Il est donc capable de transformer toute portion de matière en l'élément le plus proche plus volumineux pouvant causer une telle réaction. Des tests approfondis n'ont pas été menés pour cause de forte agressivité du sujet mais jusqu'ici il a été constaté d'avoir créé des explosions dans sa cellule sur de l'acier, du ciment ainsi que l'air. On suppose donc que l'élément de base n'importe pas. Malgré la science complèxe derrière l'actuelle cause d'une explosion impliquant un changement de matière, M.Sloan n'a pas été observé causant d'autre réaction qu'une explosion. Il est fort improbable que le sujet jugé peu intelligent dans le domaine scientifique soit capable de développer une habilité plus complexe à changer la matière. Pour faire simple, sa compréhension de ses compétences n'iront probablement pas plus loin que "faire boom avec les objets". Et encore, il faudra visiblement du temps au détenu pour comprendre la base même de ses pouvoirs car pour l'instant, il semble persuadé que les explosions qu'il créer sont causés par des soi-disant scientifiques sadiques souhaitant faire des expériences avec lui. Je tiens à préciser qu'il n'en est rien, et Theodore Sloan a lui-même causé les dégâts dans sa cellule en tapant sur les murs ou la porte. Pour l'instant, ses pouvoirs semblent très liés à ses émotions, tout particulièrement sa colère dont il ne manque pas, ainsi que sa propre enveloppe physique. Il n'est cependant pas impossible qu'il soit capable d'en créer aussi à distance. Pour prévenir tout danger, je conclue ce rapport avec une demande d'isolation sous haut confinement. Niveau de dangerosité : très élevé. Catégorie : Warlock HistoireIl n'y a pas grand chose à dire de la naissance de Theodore, pas de long poème à dérouler. Il n'y avait rien de beau à ce moment, de ses premiers cris, de la crasse qui l'entourait aux cernes sous les yeux de sa junkie de mère ou l'absence de son père, surement occupé à en tringler une autre. Rien de mémorable ou magique, à part peut-être cette étincelle de vie dans les yeux bleus de ce bébé qui à partir de ce jour, ce raccrocherait à elle de toutes ses forces.
Premier enfant d'un couple d'âmes bousillées, il n'a été gardé que parce que ça ferait quelque chose pour occuper sa mère lorsqu'elle n'aurait plus assez de came pour s'évader, quelque chose à dorloter quand la violence de son mari la menaçait de craquer. Elle l'appelait Teddy, comme s'il avait été un nounours et son père lui s'était toujours contenté d'un "garçon". Il était aimé, d'une certaine manière, mais plus comme une chose, un gosse anonyme qui aurait pu être n'importe quel autre aux yeux de sa mère comme de son père.
Il ne garde pas beaucoup de souvenirs de ces 6 premières années de vie. Il ne se rappelle pas des jeux qu'il aurait pu faire, des amis, des rêves. A ses yeux aussi, il n'était personne. Jusqu'à l'arrivée de Lili. Il se souviendrait toute sa vie de la première fois qu'il avait posé ses yeux sur elle. Frêle petite chose joufflue et rose. Si fragile, si mignonne, si belle. Jamais il n'aurait cru que ses parents, déchets de la société qu'ils étaient, seraient capable de créer un être si merveilleux et précieux. Bien sûr, ces idiots étaient trop stupide pour la voir à sa juste valeur, mais lui, il retrouvait dans ses yeux bleux, une compagne de mésaventure, une petite soeur, une âme soeur, toute la beauté du monde, son monde. Il n'avait pas l'impression d'avoir déjà rit avant de l'avoir entendu rire ou éprouvé les frissons de ses premiers pas avant qu'il la regarde faire les siens. Elle était si belle et incroyable. Depuis ce jour, il n'a jamais quitté sa soeur des yeux. Il veillait sur elle, sur son bonheur, sa croissance. Il la protégeait contre les violences de leur père et lorsque leur mère mourru d'une overdose, il avait déjà prit la relève sans verser une larme. Comme si rien d'autre à part Lizbeth importait.
Pour elle, pour la voir sourire et pour lui offrir tout ce qu'elle méritait, il était prêt à tout. C'est pourquoi il suivit rapidement les traces de leur père bien qu'il le méprisait. Il fut très assidu à l'école de la rue car il comprit très tôt que ce serait comme ça qu'il pourrait subvenir à ses besoins et à ceux de sa petite soeur. Pickpocket, racket, vol à main armée, cambriolage, deal... Tout était bon à prendre et à apprendre et cela aidait d'avoir un père dans un gang. Malgré les coups et la haine sousjacente qu'il avait pour son géniteur, il apprit à être un bon garçon pour en tirer meilleur parti. Il approchait le crime avec aisance, désinvolture et intelligence, mêlant une personnalité espiègle et mutine à sa hargne de vouloir s'en sortir, faire fortune et offrir à sa soeur la vie quelle méritait. Car à ses yeux, il n'y a toujours eu qu'elle qui importait. Un soir, alors qu'il lui offrit un portable pour ses quatorze ans, il tint à lui faire comprendre à quel point il l'aimait et à quel point il serait toujours là pour elle et qu'il ferait tout pour répondre à tout ses besoins. Une part très lointaine de son esprit savait que ce genre de choses ne se faisaient pas, mais ce n'était rien comparé à ce que sa soeur représentait à ses yeux. Pour lui, son amour pour Lizbeth n'avait simplement aucune limite, ni physique, ni morale.
Elle lui avait demandé d'arrêter la vie de crime, craignant de le perdre, et des années plus tard, alors qu'il la voyait aller à l'école, il se demanda si elle n'avait pas raison. Mais c'était trop tard pour lui. Il ne savait rien faire d'autre et il faisait ça si bien maintenant... C'était un mal pour un bien, son rôle de grand frère pour qu'elle, sa précieuse Lili, n'ai pas à éponger le sang et la violence qui était leur héritage. Alors il se plongea plus sérieusement encore dans les affaires du gang dont faisait partie son père, persuadé que plus il s'y enfoncerait, plus Lili elle pourrait s'envoler vers d'autes horizons.
Malgré ces vies qu'il voulait voir prendre des directions opposées, il ne s'éloigna jamais de sa soeur qu'il gardait toujours constamment dans son coeur et dans sa tête. Pour lui, ses sentiments étaient bien trop forts et trop clairs pour qu'elle ne puisse pas les partager. Leur amour était simplement évident. Ils étaient frère et soeur, ils avaient grandis ensemble, partageaient le même sang, ils étaient voués à ne faire qu'un. Alors, lorsqu'elle osa lui insinuer le contraire en osant regarder un autre homme, il eut l'impression qu'on lui arrachait une part de son coeur. Après tout ce qu'il avait fait pour elle ? C'était impossible. Elle lui promit qu'il n'y avait rien mais le goût amer de la trahison et de l'insécurité avait commencé à couler dans ses veines. Une part de lui voulait la croire, persuadé qu'il n'y avait aucun amour comparable au leur, mais une autre part, plus sauvage et animale, ne put s'empêcher de grogner de méfiance aux signes impalpables de cette romance naissante. Cet amour pour un autre. Ce poison dans le coeur pur de sa soeur. Mais il se raccrochait aux mots rassurant de sa soeur, à ses sourires, ses caresses, ses mensonges, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus contenir son instinct primal. Devant le fait accompli, il explosa et vit rouge : rouge comme le sang de ce sale porc osant souiller le corps porcelin de sa soeur.
"Regarde ce que tu m’as fait faire, Lili..."
Il avait beau l'avoir tué, quelque chose était mort en lui et ne reviendrait jamais à la vie. Une innocence perdue en même temps que celle de sa soeur.
"REGARDE !"
Lui aurait-elle caché des choses ? Pourquoi ? N'avaient-ils pas toujours tout partagé ? Lui aurait-elle... mentit ? Impossible. Lorsqu'il posa ses yeux bleux sur sa soeur en état de choc, un éclat de terreur raisonna à l'intérieur. Il ne pouvait pas la perdre. Elle était tout pour lui. Elle était son âme soeur, son monde... Qu'avait-il fait pour mériter de la perdre ? Il était incapable de comprendre et trop terrifié de connaitre la réponse à ça. Il savait simplement qu'il ne pouvait pas laisser les choses comme ça. Lili, terrorisé dans un bain de sang. Une tâche écarlate dans sa vie qu'il s'était forcé de garder immaculée. C'était de sa faute.
"Appelle la police..." "Q-quoi ?! N-n-non... Ils... Vont..." "Tu leur diras... Que... Ce connard abusait de toi... Je t’ai entendu crié... Je suis rentré... Il a essayé de me tuer... Je l’ai tué le premier, il méritait que ça ce batard... Légitime défense..."
Oui, c'était mieux comme ça. Ce connard avait abusé de sa soeur. Il l'avait protégé. Il avait fait son devoir de grand frère, comme il l'avait toujours fait. Cette version des faits appaisait son coeur avant d'apaiser la loi et il s'y tiendrait, coute que coute, pour ne pas devenir fou. Il était prêt à mourir pour préserver l'amour qu'il avait avec Lili, mais il savait qu'en plaidant la légitime défense, il pourrait échapper à la peine de mort. Même en prison, tant qu'il serait vivant, il pourrait toujours veiller sur elle.
Et c'était bien son intention. Rien ni personne ne pourrait se mettre entre lui et sa soeur bien que les murs et les barreaux rendaient les choses plus compliquées. En prison comme dans la rue, il n'eut aucun mal à se tailler la part du lion et à amasser des complices. Beau parleur et malin auprès des gardes, mais explosif et violent envers quiconque qui l'emmerderait, il démontra vite aux autres taulard, qu'il vallait mieux être avec lui que contre lui. Au final, la vie en taule n'était pas bien différente que celle dans le gang, c'était même plaisant de jouer aux tyrans dans ce petit monde miniature plein des pires pourritures de la Nouvelle Orléans. C'était son monde à lui et dehors, là où les citoyens bien élevés vivaient, c'était celui de Lizbeth. Il vivait pour ses visites, toujours ravi de tout savoir de sa vie. Toutes les petites choses dont il pouvait s'émerveiller et rire. Comme s'il vivait cette belle vie normale à ses côtés et oubliait la sienne le temps d'une visite. Bien sûr, lorsque cette vie de rêve ne correspondait pas au fantasme qu'il se faisait du monde parfait où vivait sa Lili, il était rapide à rectifier le tir. C'est ainsi qu'avec un ou deux coups de fils, il les débarassèrent de leur géniteur violent sans la moindre hésitation ou le moindre regret. Il aurait aimé qu'il soit aussi facile d'effacer les bleus du visage de sa soeur...
La vie continua ainsi. Lui entre quatre murs, Lili à l'extérieur. Et tant qu'elle était heureuse, il ne voyait aucun inconvénient à ce que les choses continuent ainsi. Malgré les embrouilles, les punitions, les blessures, les émeutes. Tout ça faisait partie de la routine, de sa vie de criminel. Il gardait toujours ce petit rictus malin et satifait au coin de ses lèvres, peu importe les circonstances, car il savait que sa soeur vivait la belle vie dehors, et d'une simple pensée, il était à ses côtés. Il était même ravit lorsqu'il fut mit à l'isolement suite à une énième émeute. Une petite pause dans son quotidien dont il aimait profiter pour imaginer celui de sa petite soeur en regardant les murs vierge de sa cellule.
Il ne se souvenait pas de ce qu'il s'était passé mais il était assez familier avec la sensation lourde dans son crâne alors qu'il se relevait du sol pour ne pas croire qu'il s'était simplement assoupi. Sa tête bouillonnait et son corps aussi même. Il avait l'impression d'entendre un chaos lointain raisonner dans les couloirs. Est-ce qu'il délirait ? Il frappa à la porte de sa cellule pour réclamer les gardes mais personne ne vint. Il tourna dans sa cellule en essayant de comprendre ce qu'il lui était arrivé et en essayant de chasser cette sensation désagréable de fourmillement qu'il avait sous la peau. Il fit les cents pas, les minutes se faisant de plus en plus longue. Il cria à nouveau à la porte, mais toujours personne. Plus les minutes passaient et plus il bouillonnait, le sentiment que quelque chose n'allait pas grandissait en lui sans qu'il ne parvienne à s'en défaire. il aurait bien voulu s'évader à nouveau dans la vie de Lili mais son corps ne cessait de le ramener à la réalité. Il avait l'impression que des milliers de petites aiguilles lui perçaient la peau. Mal et frustré d'être enfermé et ignoré, il frappa à nouveau à la porte. Une fois de plus, il ouvrit les yeux, complètement déboussolé et cette fois ses oreilles sifflaient et une odeur agressive de fumée rouillée le fit tousser. Une explosion ? Lorsqu'il retrouva la vue, ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'il constata une marque noircie sur la porte blindée de sa cellule. Ils l'avaient piégée ? C'est quoi ce bordel ?! Il cria, héla les gardes sans oser s'approcher à nouveau de la porte. Quelque chose n'allait clairement pas. Son corps le lançait, ses doigts le démangeaient. L'air avait une odeur électrique.
"EH ! EEH ! QU'EST-CE QUE VOUS M'AVEZ FAIT PUTAIN ?!"
Seul, enfermé dans sa cellule, il était loin de se douter que ce qui lui était arrivé était arrivé au monde entier. On n'avait pas prit la peine de le mettre au courant et lorsqu'on essaya, il était bien trop remonté et déjà persuadé qu'on lui mentait. Dans sa tête, incapable de penser que le chaos qui l'affectait pouvait affecter la vie parfaite de sa soeur, il fut persuadé qu'on avait profité d'eux, les prisonniers, les criminels, les déchets de la société pour faire des petites expériences "scientifiques". Plus cette histoire lui montait à la tête et plus il se montrait agressif. A l'extérieur, on observait bien ses pouvoirs et l'enregistrait en tant que Warlock, mais le monde était bien trop occupé à gérer la panique et le chaos général pour plus se soucier d'un prisonnier. Beaucoup d'autres qui avaient pu profiter de leurs pouvoirs ou de la baisse de sécurité et de vigilence suite au Black Out. On renforça la sécurité de sa cellule pour éviter qu'il ne cause plus de dommages et son cas fut perdu dans une pile, rassuré par le fait qu'au moins, il ne s'était pas enfuit.
| Pseudo : Eli Age : 25 ans Disponibilités : Erratique Comment avez vous connu le forum ? Grâce à ma très chère Lizbeth |
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