Tonight is the Night

Halloween, une fête mythique incontournable. Un grand classique, autant apprécié par les petits que les grands. Quand elle était haute comme trois pommes, Lyudmila se rappelait les fins de soirées à faire du porte à porte avec ses frères dans des costumes aussi mignon qu'effrayants. Elle se souvient des histoires d'horreurs racontées dans le noir, avec la lampe torche allumée sous le menton, pour avoir un effet des plus effrayants. Halloween c'était aussi les dégustations de friandises, en famille. Dégustations qui se finissaient bien souvent en maux de ventre généralisés à force de s'être empiffrés comme des gloutons, puisque aucun ne voulait s'arrêter. C'était la bonne époque. Celle de l'innocence.

Cela fait depuis quelques années qu'elle n'a pas eu l'occasion de fêter cette fête incontournable. Mais cette fois tout serait différent. Une grande fête est organisée sur la propriété des Lioncourt. Un événement à ne pas rater. Monsieur D. ayant donné une journée de «repos» à Lyudmila, pour l'occasion. La jeune femme peut en profiter pour s'amuser et retrouver son âme d'enfant.

Elle avait eu un peu de mal à choisir son déguisement. Avec tout les choix possibles et les idées inimaginables, ce n'était pas une mince affaire pour se décider. Après de nombreuses hésitation c'est finalement en femme de l'Antiquité Romaine qu'elle s'est déguisée. Elle a acheté sa tenue dans une boutique d'occasion. Pour la coiffure, elle s'est aidée d'un tutoriel Youtube. Elle a bien galéré avant d'arriver à un résultat a peu près potable pour elle. Un léger maquillage et le tour est joué. Une fois parée, elle prend la direction du Bayou.

Quand elle arrive sur la propriété des Lioncourt, là où le rendez-vous était donné selon les flyers, elle est subjuguée par les lieux. Les grands moyens ont été employés, les petits plats ont été mis dans les grands. Elle observe les personnes qu'elle croise et leur costume. Elle se sent ridicule à côté de toutes ces personnes qui ont mis le paquet niveau déguisement. Elle décide de se servir un verre d'alcool, afin de se réchauffer le gosier. La musique de Jazz qui passe lui est agréable aux oreilles. Machinalement, elle tapote du pied en rythme. En attendant un éventuel discours ou quoique ce soit d'autres, Lyudmila sirote tranquillement son verre.

Halloween n'avait jamais vraiment intéressé Carlos. A vrai dire, il n'avait jamais vraiment eu le temps non plus de s'en préoccuper, ayant toujours des choses bien plus importantes à gérer, comme par exemple sombrer doucement dans les ténèbres, vendant son âme au démon le plus offrant, dans l'unique but de sauver sa sœur. D'autant plus qu'au Salvador et, plus particulièrement dans les quartiers où il avait grandi, l'idée de sortir déguisé, en groupe, ce n'était jamais synonyme d'une fin agréable pour tous. Ainsi, notre jeune ami s'était toujours tenu particulièrement éloigné de cette fête, jusqu'à celle-ci. Pour être tout à fait honnête, le salvadorien pensait à faire comme à son habitude pour cette journée, à savoir, pas grand chose, voire rien du tout. Pourquoi s'y était-il intéressé cette année me direz-vous ? Grâce à une femme, une certaine Charlie. Belle comme … Comme rien d'autre au monde, selon ses mots. Une adorable demoiselle à la chevelure d'une couleur glacée, d'une douceur, d'une patience et d'une bonté inégalée. Charlie, une rencontre inattendue dans un bar, une demoiselle en détresse, des premiers mots et un cœur qui s'emballait. Jamais, jamais pareille personne n'aurait dû poser les yeux sur quelqu'un comme lui. Lui qui n'était rien, personne, lui qui n'avait commis tant d'atrocités, lui qui s'était égaré, voilà bien des années. Elle, qui n'avait jamais vécu dans le monde monde que lui, lui avait adressé la parole, avait été gentille avec lui et, mieux encore, avait fini par l'inviter à cette grande fête organisée par les Lioncourt.

Était-ce bien réel ? Le jeune homme hésita un long moment face à cette question. Plus les jours avançaient et, plus la réponse semblait se diriger, de plus en plus, vers la négation. Non, cela ne pouvait qu'être une farce, non ? Un jeu, une moquerie, comme l'aurait fait n'importe quelle fille sensée face à quelqu'un comme lui. Cette étudiante là, qui n'était fait que de douceurs l'avait bien vu dans ses travers, user de violence sans sourciller, sans la moindre crainte de frapper, ni le moindre remord d'avoir blessé plus que nécessaire. Il n'y avait qu'à voir son nez, son genoux ou encore sa respiration. Comment pareil ange pouvait bien vouloir passer du temps en pareille compagnie ? De plus, il n'y avait qu'à les voir tous les deux, comme le disait si bien House, les chiffres ne mentent pas. Un deux ne pouvant aller avec un dix, alors, à quoi bon y réfléchir et se torturer ?

Ce fut sa jeune sœur, Rosa, qui lui mit quelques coups de pieds au cul pour le motiver. Connaissant que trop bien cette tendance pessimiste et réductrice de son aîné, la benjamine lui bourra le mou durant plusieurs jours pour l'inciter à y aller. Certaine qu'il passerait une excellente soirée et, à le voir évoquer ce qu'il crut presque être un mirage, elle était même certaine que ce serait-là, une des plus belles de sa vie. Insistant sur le fait qu'il ne saurait pas à moins d'y aller et que, il pourrait probablement passer à côté de la chance de sa vie. Après tout, imaginons que ce soit-là un coup de pouce du Seigneur, pouvait-il vraiment passer à côté ? Pour finir de le convaincre, l’alitée termina en disant que lui, au moins, avait la chance de pouvoir s'y rendre, lui. Comment refuser ce genre d'arguments hein ? Carlos se prépara alors pour ce fameux jour, ne cessant malheureusement pas d'imaginer se retrouver seul, pour finalement rentrer seul, triste et déçu. Alors, plutôt que d'acheter un costume et balancer de l'argent par la fenêtre, notre ami se fabriqua son costume tout seul. Voulant faire référence à un de ses films préférés : Shaun of the Dead, Carlos se dépatouilla pour se faire une tenue identique à celle du personnage de Simon Pegg. Une chemise blanche, froissée et tâchée de sang, une cravate rouge et noire autour du front. Il avait même poussé le déguisement jusqu'à se laisser pousser un petit bouc, teint en blond, tout comme ses cheveux, à la bombe, pour l'occasion, ainsi que du sang sur le visage. Pas sûr, ceci dit, que beaucoup aient la référence de son costume.

Y allant relativement tôt, afin d'éviter le gros des bouchons jusqu'à l'immense propriété de la famille Lioncourt. Les deux jeunes gens s'étaient donnés rendez-vous à l'entrée du domaine, pour être à peu près sûr de ne pas se rater. S'étant installé sur une grosse pierre non loin du portail, Carlos attendait patiemment l'heure du rendez-vous, ne se disant que de plus en plus que la jeune femme ne viendrait certainement. Qu'est-ce qu'elle pourrait bien foutre avec quelqu'un comme lui ? Définitivement rien. Sans doutes n'était-ce là qu'une invitation, par politesse ou se débarrasser de lui. Les minutes défilèrent et, une bonne dizaine de minutes après l'heure fixée, Charlie n'était toujours pas là. Quiconque apercevait son visage à ce moment pouvait se rendre compte de son esprit se brisant, en comprenant. Il avait eu beau être certain qu'elle ne viendrait pas, une infime partie de lui s'était mis à espérée, naïvement. Mais non, rien de bien ne pourrait lui arriver, jamais. Comment avait-il pu imaginer le contraire ? L'air abattu et résigné, le salvadorien se releva, prêt à rentrer chez lui et, lorsqu'il leva enfin son regard, son visage changea du tout au tout. De la dépression, il passé soudainement à une joie immense. Elle était venue, pour de vraie. Charlie s'avançait vers lui, joyeusement, tandis que son cœur à lui s'emballait d'une manière étrange, lui faisant même afficher un sourire idiot alors qu'il la détaillait dans son costume. « Très sympathique ce costume et tu es … Tu es tellement … Magnifique, j'en pleurerai presque. Je ... Je suis très heureux de te voir, j'ai ... J'ai douté, à un moment, que tu puisse venir, alors ... Oui, je suis heureux, très sincèrement.» Un grand sourire, qu'il tenta de cacher maladroitement afin de ne pas passer pour un idiot, sa main vint frotter son œil, d'une part pour effacer toute trace encore restante de ce passage à vide, mais aussi pour s'assurer que ce qu'il avait en face de lui était bien réel. Finissant par s'approcher d'elle notre ami lui tendit son bras, voulant imiter les autres gens venus ce soir, en couple. Non, ils n'étaient très probablement pas un couple mais, s'il pouvait s'imaginer l'être, ne serait-ce qu'un soir, Carlos en serait heureux. « Que dirais-tu de nous avancer un peu ? Peut-être as-tu soif ? Ou un petit peu faim ? Je ne dirais pas non à un petit four, de mon côté. »

Suite à leur rencontre au bar, Charlie avaient bien discuté avec Carlos. Elle avait passé un bon moment. Sans s'en rendre compte, elle avait invité à la soirée Halloween qui se déroulait sur le domaine des Lioncourt. La demande avait été spontanée. C'était plutôt surprenant de la part de la jeune femme qui d'habitude, avait plutôt tendance à se méfier des hommes. Mais avec Carlos c'est différent, elle se sent bien avec lui. Elle sent qu'elle peut lui faire confiance.

Quand on à un pouvoir lié au toucher, trouver un déguisement n'a pas été le plus facile. C'est le genre de soirée dans laquelle les risques de contacts sont fréquents. Autant éviter le pire. Faire de la population de la ville des glaçons géant, n'est pas son intention.  Ce qui lui fallait c'était un déguisement qui recouvrait le maximum de peau possible. Elle avait cherché dans plusieurs boutiques son bonheur. C'est fou, ce qu'il y a de déguisement qui ne couvre pas grand chose ! Ou alors ils était destinés pour les enfants. Bref, en trouver un a été plus compliquer que prévu. Elle allait devoir baisser ses prétentions. Son regard s'etait arrêté alors sur la tenue de la Reine des Neiges de Disney. Avec ses gants ça pourrait le faire. Elle allait quand même pas oser ? Non ? Et bah si ! Elle a osé !  Pour la coiffure, il ne lui fallait pas grand chose.

Elle était arrivée au Domaine des Lioncourt. Tandis, qu'elle allait rejoindre Carlos, elle fut rapidement prise en piège dans une horde, non pas de zombies assoiffés de chair humaine. Mais de bambins hauts comme trois pommes, tout heureux et excités comme des puces de voir Elsa, la Reine des Neiges. C'était tout aussi dangereux ! Pour elle.

Elle n'a pas pu résisté à la demande de cette petite fille avec ses couettes qui lui avait demandé de lui chantonner libérée, délivrée. Le regard de chat potté avait eu raison de la volonté de Charlie. Ainsi, pendant une bonne dizaine de minutes, elle avait dû imiter son personnage.

Elle allait être en retard. Pourvu que Carlos ne pense pas qu'elle lui ait posé un lapin. C'est après avoir été libérée, délivrée par les parents des enfants en question, qu'elle put enfin aller le retrouver. Quand elle l'a vu un sourire s'était affiché sur son visage et ses joues était devenues roses. Elle avait l'air de faire de l'effet au jeune homme, d'après les paroles qui lui disait.

- Je suis navrée de mon retard. J'adore ton costume ? Ce ne serait pas celui d'un personnage de film de Zombies ?

Elle avait le nom sur le bout de la langue ! Mais impossible de s'en souvenir ! Il lui avait tendu le bras, elle lui avait pris avec un doux sourire sur le visage.

- J'en prendrais bien aussi, avec un verre de jus de fruit.

Tous deux, ressemblaient à ces petits couple. Est-ce qu'ils en étaient ? Elle ne le savait pas elle même. Elle savait juste, qu'elle se sentait bien avec lui.

Haloween était enfin arrivé. Cette putain de soirée à la con. Le genre de soirée où tout le monde pensait pouvoir faire ce qu'il voulait sous prétexte que, vu qu'ils étaient masqués, on ne les retrouverait probablement pas et, ainsi, ils ne risquaient rien. Jackson ne supportait pas cette nui-là, cela lui rappelait presque la saga de film de The Purge, tant les gens semblaient devenir déments. Les années passées à la criminelle avaient fini par lui faire redouter cette fin de mois, tant et si bien que l'écossais en faisait souvent des cauchemars. Là où certains pourraient se moquer de cela, ceux-là n'auraient pas vus, ou même imaginé les atrocités qu'il avait pu retrouver en début de mois à cause de cette soirée. C'était comme si, certains faisaient sauter cette barrière qui les rattachaient, ne serait-ce qu'un peu à une once d'humanité. Bien entendu, cela, il avait préféré n'en parler à personne, imaginant que ce genre d'images ne se devaient pas d'être partagées.

Cette année là ne dérogeait pas à la règle. Elle semblait même pire, par certains aspects, avec tout le bordel qu'avait pu foutre l'obtention de pouvoirs. Le bon côté c'était qu'une bonne partie des gens étaient capable de se défendre maintenant. Le mauvais côté c'est que tout le monde était capable de faire des trucs complètement aberrants, ce qui ne lui donnait que plus envie, encore, de passer rapidement à autre chose. Malheureusement, cette année, il était dans la MCA, pire encore, il avait eu la bonne idée d'accepter le rôle de chef d'unité. Même si la tâche lui plaisait énormément, en cette période-là, il sentait la merde arriver à pleine vitesse et, cela le déprimait déjà.

Cependant, cette fois-ci, il y avait une bonne chose à sortir de cette soirée. Excellente même. Une présence féminine, répondant au petit nom de Rkia. Prénom qui, avouons-le, lui causa bien des problèmes la première fois. Une très belle femme, douce, agréable, charmante, semblant atteinte d'une grande timidité, un tout qui ne laissait que peu indifférant l'écossais. Cependant, même si l'idée de se pavaner toute une soirée aux côtés de cette délicieuse demoiselle, s'il lui avait proposé de venir, ce n'était pas que pour ça. Oui, pas que. L'idée de passer du temps avec elle ne le dérangeait pas, soyons honnête un instant. L'ukrainienne, en plus de ses compétences informatiques largement au-dessus de la moyenne, avait surtout un don, offert par le Black Out, qui serait forcément utile dans cette réception organisée par les Lioncourt : des sens sur-développés. Peut-être que cela pouvait sembler idiot à dire, mais le chef d'unité avait dans l'idée que dotée de pareils sens, la belle pourrait très bien entendre ou voir quelque chose que lui n'aurait jamais pu. Un atout de choix pour ce genre de mission, d'autant plus que … Selon lui, qu'elle soit une femme pourrait faciliter la chose. Comment ? Simplement en se glissant dans la foule et en la faisant danser pendant qu'elle actionne ses pouvoirs et que lui s'occuperait d'elle pendant cette transe. C'était pas dit qu'elle accepte, ceci dit.

Notre ami avait proposé de venir la prendre, en voiture. Phrase sur laquelle sa langue faillit fourcher et, ainsi, mettre la belle dans le plus gros malaise inimaginable. Celle-ci semblait particulièrement gênée au moindre compliment, ou encore au moindre sous-entendu furtif qu'il pouvait laisser s'échapper. Sans doutes voyait-elle cela comme une tentative désespérée ? Sans doutes se demandait-elle quand est-ce que ce gros con finirait par la fermer et à la lâcher ? Ainsi, sûrement qu'elle tentait de sourire timidement, pour faire comme si de rien n'était, plutôt que de l'envoyer chier. Même s'il la savait particulièrement douce et gentille, Jackson s'imaginait que ses pensées pouvaient tourner autour de quelque chose comme ça. Après tout, il paraissait idiot et, là, doublé d'un gros lourd, alors oui, sans nul doutes que Rkia aurait voulu l'envoyer bouler. Pour l'occasion, notre ami s'était dégotté un costume de Connor McLeod, dans sa première vie, avec fourure et kilt. Contrairement à la tradition et, à ce que l'on pourrait penser, l'écossais étant civilisé, il avait enfilé un caleçon en dessous, pour le splus curieux d'entre vous. Fan des films, surtout le premier et de Christophe Lambert, c'était un costume rêvé pour lui. D'autant plus que cela lui permettait de trimballer, presque discrètement une large épée dans son dos. Bien qu'émoussée suffisamment pour ne pas trancher quoi que ce soit, cela restait une arme forgée pour le combat et, avec un tel poids, cela lui permettrait de mettre à Terre des titans un peu trop résistants pour ses poings.

Voulant arriver en avance, notre ami partit de bonne heure mais, malheureusement, resta coincé un long moment dans les bouchons, chose à laquelle il n'avait pas réfléchit, ce qui le fit arriver quelques minutes en retard, ce qui le fit longuement pester contre lui-même. Ne faisant guère attention à ce qui se passait sur le trottoir, notre ami sortit pour saluer sa collègue et, lui ouvrir la porte comme il se devait. Cependant, tout ne se passa pas comme prévu lorsqu'il l'aperçut dans son costume de vampire, un mélange d'élégance et de glamour, avec un petit côté sexy qui ne le laissa guère indifférent. Suffisamment pour le faire rire idiotement en la regardant, les yeux emplis d'étoiles. « Oh. Moi qui n'aimait pas des masses c'te fête, j'viens d'trouver une bonne raison d'aimer maintenant. » Un grand sourire, le faisant passer pour encore plus idiot, s'afficha sur ses lèvres et son regard se porta sur sa robe de couleur rouge ce qui lui fit doucement se gratter le nez, presque heureux. « Puis, j'crois bien que … Qu'le rouge c'est en train d'devenir ma couleur préférée. » A un nouveau un petit rire idiot, ne se rendant guère compte qu'il en faisait trop, comme à son habitude. Cependant, les joues devenues rouges de son intelocutrice et son regard fuyant lui fire comprendre que c'était un con. « Désolé, ça va encore passer pour un piège, j'arriverai à dire des trucs sensé un jour, promis. » Son regard tenta de fuir le sien et, malheureusement, ce qui finit par attirer son regard fut un frisson de la part de la jeune fille, chose qui le mit encore plus mal à l'aise. Décrochant la cape en fourrure, synthétique, de son cou, Jackson vint la poser sur les épaules, bien plus frêle de Rkia. « J'te demande pardon pour mon retard en tout cas, les bouchons c'est … L'enfer. En tout cas, ton costume il est vachement bien, mais tu dois t'gêler, t'es pas bien couverte. Allez, rentrons, j'vais mettre un peu le chauffage, ça ira mieux. » Lui ouvrant la porte, notre homme l'invita à entrer dans le véhicule avant de la rejoindre. Pendant le trajet, notre ami lui expliqua ses idées pour la soirée, mettant bien de côté toutes phrases qui pourraient la mettre à l'aise, se concentrant principalement sur le plan. Peu loquace de son côté, il fit la conversation pour deux avant de, une fois arrivé sur place, tout deux ne se mettent à marcher jusqu'à la foule. « Bon, t'es prête ? N'aie pas peur, tout se passera bien, je suis là, d'accord ? »